Sceau à la cire et Sceau pince (Sceau sec avec deux mâchoires, haut et bas) réalisés en 2007 par le Maître graveur Claude Valton à Viel-Baugé, à l’initiative de H.B et offert à l’artiste pour renforcer l’authenticité des Œuvres et autres documents de Raphaël Toussaint. À partir de 2007, toutes les nouvelles œuvres porteront ces signes distinctifs.
Modèle Sceau en bronze Cachet cire Pince Sceau sec Sceau sec
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Haut lieu de l’Histoire Vendéenne et de la guerre qui opposa les armées de la République à une population qui voulait
conserver Sa Liberté de Culte et maintenir sa Fidélité à Son Roi.
L’actuelle chapelle, raconte aujourd’hui à tous , la tragédie du 28 Février 1794 , perpétrée par les colonnes infernales
de Turreau et Cordelier .
Par convictions et attachement à la Vendée, je fréquente « autant que faire se peut » cette petite Chapelle .
Ne renferme t’Elle pas, scellées sur ses murs, quelques 22 plaques commémoratives sur lesquelles sont inscrits les
noms des 564 Victimes / Martyrs de cette barbarie.
Et parmi ces Noms , celui maintes fois répété : MALIDIN
Mentionné plus de 25 fois , ces Hommes – Femmes et Enfants étaient les ancêtres de René ROBIN mon Beau Père .
Toute sa vie , celui-ci entretint le souvenir de ce terrible 28 Février 1794 en s’engageant dans le combat de la
connaissance de l’Histoire Vendéenne pendant la terreur ( 1793 /1794 )
Aujourd’hui, à travers le tableau présenté ici , j’inscris dans ma pensée le fait que La Chapelle du « Petit Luc « et le
souvenir de la tristesse qu’Elle véhicule peut-être aussi le symbole du Renouveau et de l’Espérance.
Pour preuve ce couple de jeunes mariés représenté sortant de La Chapelle sous le regard bienveillant de René Robin en témoigne .( allégorie)
Ils sauront qui Ils sont et d’où Ils viennent car au fond de leurs Cœurs, cette page douloureuse de Notre Histoire, leur est laissée en héritage.
Et Amaury et Thaïs Nos jeunes mariés, bâtiront le bonheur que je leur souhaite
Dixit : Raphaël Toussaint !
Dans la nuit du 5 au 6 février 1794 (17-18 pluviôse de l’an II), venant de Gesté qu’elle a presque entièrement brûlé, la colonne infernale du général Cordelier arrive à Montfaucon. Au passage sur Saint-Germain – qui n’était pas alors une commune indépendante -, elle a brûlé la ferme de Maunit, tué André Rassineux à la Rouillère, René Martial dans le bourg.
Pour mieux surprendre la population, les pieds des chevaux ont été enveloppés dans des linges. Au Bourg-hardy sont tués à leur tour, Joseph Bossi, Joseph Fleury, Joseph Mary, André Mérand, Jeanne Meneut. À Saint-Gilles sont massacrés Pierre Barré, René Boizi, Pierre et Marie Cholet et à la Mocaterie Jean Braud. La nuit se passe en beuveries, pillages et autres violences.
Au matin du 6, les soldats républicains rassemblent ceux qui n’ont pas eu le temps de fuir. Alors commence un carnage programmé par Louis-Marie Turreau, général en chef de l’armée de l’ouest dont les ordres sont précis « Il faut tuer sans abîmer les armes… » La tradition orale rapporte « au petit matin, les habitants furent rassemblés par groupes au centre du village et le massacre commença. Les cadavres furent entassés en « montagnes patriotiques ». Après cette horrible besogne, les bleus brûlèrent une à une les habitations. Ce jour-là, la République fit 300 victimes »
Ce nombre est sujet à caution. Patrice Racapé, historien, a fait des recherches sur cette période. Il a trouvé dans le registre paroissial clandestin de Montfaucon du 29 août 1794 au 19 décembre 1800 le nom de 41 victimes de 1 à 84 ans tués le 6 février. « Cela représente 10 % de la population montfauconnaise estimée, en 1790, à 518 habitants, ce qui paraît plus vraisemblable que 58 % (300 personnes). »
Ces chiffres erronés s’expliquerait par le fait que la Convention a cherché à frapper l’opinion publique en donnât des données chiffrées gonflées pour instaurer la « terreur » voulue en Vendée. C’est peut-être aussi dû à la transmission orale et au parti pris des descendants racontant les souvenirs de parents rescapés des horreurs de la guerre civile.